L'Être Zodiacal
Prix : 18€
Jean-Philippe Ancelle a écrit et composé cet album de dix-sept chansons sur les signes du Zodiaque et les quatre éléments : L’ÊTRE ZODIACAL. Chacune d’elles s’inspire à la fois des grands traits de caractères analysés par les astrologues, des sources mythiques ou ésotériques mais aussi de personnes réelles de chaque signe, proches ou historiques. Ce sont alors des chansons à clefs traitées dans des styles adaptés aux signes, allant du jazz au rock en passant par la variété.
Terre des hommes
Paroles de Jean-Philippe Ancelle - Musique de Jean-Louis Giudice
Là-bas, quand le sol a tremblé
A ses pieds, son champ de blé
Lézardé,
L'homme s'est effondré
Puis il s'est relevé
Pour chanter
Terre des hommes
Depuis le jardin d'Eden
Terre des hommes
Alchimie d'amour et de haine
Terre des hommes
Nourricière et meurtrière
Mère des hommes
Eternelle fille de la lumière
Terre des hommes
Nourrie de sève et de sang
Terre des hommes
Est fécondée par ses enfants
Terre des hommes
Qui regorge de linceuls
Terre des hommes
Où chacun vit toujours tout seul
Comme une femme
Abandonnée
De tout' son âme
Pour se donner
Elle est soumise
Au feu du ciel
Dont elle se grise
Comme si c'était du miel
Et la lumière
Qu'elle possède
Dans sa matière
Nous obsède
Mais ses mystères
Elle nous les livre
Plus dans la pierre
Que dans les pages des livres
Terre des hommes
Depuis le jardin d'Eden
Terre des hommes
Alchimie d'amour et de haine
Terre des hommes
Nourricière et meurtrière
Mère des hommes
Eternelle fille de la lumière
Terre des hommes
Pour nous raconter comment
Terre des hommes
S'unissent l'Espace et le Temps
Terre des hommes
Pour vivre un long corps à corps
Terre des hommes
De la naissance à notre mort
On la saccage
Un peu partout
On s'la partage
Comme des jaloux
On la cultive
Elle nous sourit
Et ne se prive
Jamais de nous dire merci
Elle qui embrasse
Toutes les choses
Elle ne se lasse
Jamais des roses
Pour qui sait lire
Dans sa nature
Tout se respire
Même ce qui jamais ne dure
Terre des hommes
Depuis le jardin d'Eden
Terre des hommes
Alchimie d'amour et de haine
Terre des hommes
Nourricière et meurtrière
Mère des hommes
Eternelle fille de la lumière
Terre des hommes
Où rien n'est jamais perdu
Terre des hommes
Où tout est dit mais rien n'est dû
Terre des hommes
Où rêver n'est pas assez
Terre des hommes
Où tout est à recommencer
Capricorne
Texte et Musique de Jean-Philippe Ancelle
Dans la nature c'est la consternation
Il n'y a presque plus d'végétation
Les animaux sont en hibernation
Heureus'ment il y'a une consolation:
La terre amorce sa fécondation
C'est le moment de la germination
Et par une lente maturation
On sait que viendra la reproduction
REFRAIN
Charly
Capricornus
Naquit
dans c'processus
Charly
Deviendra grand
Chez lui
Tout est puissant!
Si tu es prisonnier de tes passions
Saturne est là pour ta libération
Alors commencera ton ascension
Vers les plus hauts sommets, mais attention!
Si tu veux couronner tes ambitions
Et ne pas rater cette élévation
Il te faudra une concentration
Puisée au fond de ta méditation
REFRAIN
Tu sais ce que veut dire "obstination"
Pour obtenir enfin l'exécution
Et lorsque tu es au cœur de l'action
Tu as le sens de la domination
Tu es déjà solide comme un lion
Tu ne confies jamais tes impressions
Pas besoin d'beaucoup d'imagination
Pour savoir quelle est ta destination
REFRAIN
Taureau
Texte et musique de Jean-Philippe Ancelle
Vous le verrez souvent le regard sur le sol
Sur chacun de ses pas il semble s'appuyer
On dirait qu'il retient, s'il est accompagné
Sa marche et celle de l'autre à grands flots de paroles
Il en va de son pas comme du personnage
Inlassable, opiniâtre, il tisse son destin
Lentement, patiemment, il poursuit le voyage
Car il n'est pas pressé, il connait le chemin
REFRAIN
Arthus
Enfant de mai
De l'abondance et des parfums
Taurus
Il n'est jamais
Rien qui puisse apaiser sa faim
Il a les pieds sur terre et le cœur chaleureux
La nature est sa mère et son chant est la paix
La vie est une fête faite pour être heureux
Avide et Dionysiaque, il en sait les attraits
L'étoile du Berger est son grand port d'attache
Qu'on l'appelle Vénus ou Callistos la Belle
Il est comme le lierre qui meurt où il s'attache
Toujours dans ses amours il restera fidèle
REFRAIN
Il s'attelle au labeur avec force lenteur
Mais il faut se méfier, dit-on, de l'eau qui dort
Car petit à petit il nourrit son ardeur
Mais il devrait pourtant se méfier du Veau d'or…